lundi, juin 23, 2003

"Chaque fois que la vie est touchée, ell réagit par le rève et par les
larmes."
Antonin ARTAUD, oeuvres complètes d'A.A, t. VIII, p. 176

Je ne connais pas ce A.A, (et que Dieu benisse la bonne ame qui m'a passé cette reference), mais je peux vous dire que je suis bien placée pour lui donner raison. J'ai passé la moitié de ma vie à rever, à faire des speculations sur l'imaginaire, qui m'a d'ailleurs toujours gaté. Quand il s'agissait de passer à la réalité, plus personne, et ce n'est pas le fainénant qui vous dira le contraire. Je vais pas faire la liste de toute mes erreurs, d'abord, en tant que jeune femme de bonne famille, il est bien entendu connu que je ne jamais fait d'erreurs, ensuite, je veux rien regretter, et en general, on ne regrette que ce que l'on confesse. Tout ce que j'espère, c'est que je serais à la hauteur, et que personne n'a rien compris à ce post.(parce que là, je suis cuite..)

Apres une introduction ausi brillante, pourquoi ne pasq continuer dans le style literraire, en rendant hommage à la dernière oeuvre du grand ecrivain marocain, "Hatar Ben felloun". qui, à la grande joie de ses lecteurs, (Zeem-zoom, le premier), a sorti un nouveau roman, encore plus rutilant que les autres, et dont voici un extrait exclusif:
" Dans la chaleur des nuites chaudes de Marakesh, et la moiteur de ses maisons moites, la fraicheur de ses patios(frais) est une vraie bendiction. Aicha, les paupièrres alourdies de Khol, s'etirre langoureusement sur son tapis multicolore(450DH, meilleur prix), en pensant à la longue nuit voluptueuse qui l'attend".
C'est proprement admirable, et ce n'est pas le critique litteraire de Nana-magazine qui va dire le contraire" Quoi de plus savoureux, que ces quelque pages de bonheur volées par les temps fanatiques qui courent. Enfin, un homme libre, qui laisse parler son coeur et son corps, l'orient dans tout son eclat, sans folklore, Marakesh (à 2h d'avion) plus rayonnante
que jamais".