dimanche, juin 01, 2003

1) Un peu confuse, d'ecrire si rarement et en plus des trucs tellement banals, alors que ce qui vient d'arriver est innomable. Mais bon, il parait que la démocratie est en danger et qu'il ne faut pas faire le jeu de ses ennemis..Ce qui me fait chaud au coeur, c'est que ce blog n'a pas été abandonné par ses lecteurs, ils n'ont pas oublié de nourrir les compteurs et d'arroser les comments. Merci! ;-)

2) La fermeté est devenue le mot d'ordre, c'est peut-etre pour ça qu'hier j'ai assisté à cette scene revolatante et tellement courante. Dans une boutique chic, le gérant, trés bc-bg, vante sa marchandise dans une langue typiquement marocaine, c'est-à dire un melange trés varié de termes arabo-anglo-français, avec des pointes d'egyptien et des sourires dentifrice, quand au moment de me rendre la monnaie, le gentleman parfumé se transforme en monstre rugissant et invectivant un pauvre vendeur qui trainait là, comment que ça se fait qu'il ait pas fait attention à avoir plus de billets de 50 Dh. Rien ne l'obligeaut à elever la voix, à avoir ce regard meprisant, cette attitude arogante, à traiter ce jeune homme comme un moins que rien, rien ne l'obligeait, mais il s'en sentait le pouvoir, D'abord c'est lui le patron, ensuite, c'est fini la rigolade, "finito la musica".
3) "Al hajja": c'est un titre qu'on decerne à toutes celles qui ont eu l'honneur d'accomplir le pelerinage à la meque. Enfin, c'est ce que dit la norme.Parce que maintenant toutes les femmes de plus de 50 se font appeler al hajja, pourvu qu'elles se baladent en djellaba, et c'est ainsi, qu'une dame de notre quartier, une enorme blonde au decoleté généreux, et à la reputation sulfureuse, est devenue la hajja la plus "famoues" des environs. Mais ça, c'est une autre histoire..