dimanche, janvier 19, 2003

Patati et patata:
Faut que je vous raconte ma dérnière virée au ciné (qui date quand meme d'au moins 3 semaines!), j'étais allée voir Ali G présenté par certains critques peu scrupuleux comme un film trés drole et dont le héros-un anglais- pastiche avec brio les rappeurs blacks. Comme je voue une admiration sans borgne pour l'humour british (là encore je choisis la facilité..), j'avais décidé de ne pas le manquer: Quelle erreur! le film est NUL! nul de chez nul! d'ailleurs y avait pas beaucoup de monde dans la salle, à part quelque beurs venus là pour télephoner et essayer leurs nouvelles sonneries. Devant tant de gachis de pellicule, j'ai donc décidé de sortir(aprés 20mn) de la projection et d'entrer en cachette dans une autre salle pour rentabiliser le cout de mon ticket. Et là, devinez sur quoi je tombe? Harry Potter! j'avais tout fait pour l'eviter et je tombe carrément dans la gueule du loup! je m'assois quand meme pour voir à quoi ça ressemble. Excatement comme je m'y attendais, ce satané garnement courrant dans les couloirs avec un gros serpent à ses trousses qui n'arrive pas (Hélàs!) à le rattrapper. je comence séreusement à m'enerver, je me demande meme si je ne ferais pas mieux d'allumer mon portable moi aussi..quand je remarque soudain l'état hypnotique dans lequel semblait etre plongée TOUTE la salle(arch-bondée quand meme..). Je dis bien SEMBLAIT! effectivemnt, aprés un petit examen des spectateurs, composés de parents d'age raisonnable, j'ai compris alors le drame freudien entre générations qui était en train de se jouer à cet instant précis de l'histoire(c'est dingue, à chaque fois que je vois un navet, j'a cette expression: "à cet instant précis" qui me démange..). Ces papas qui faisaient semblant d'etre transportés par les aventures de Harry, que vouaient ils prouver à part le fait qu'ils avaient gardé leur ame d'enfant-gna gna, et qu'ils s'emereillaient encoe-gnagna et la fraicheur de la naiveté de l'enfance-gnagna..et les gosses alors, à un age (7-10 ans) on on commence a devenir maitre des jeux video et on decouvre les pouvoirs corporels et interglactiques, qui feignaient d'etre facsinés par ce cretin en robe d'avocat, n'étaient pas en train de faire croire à leurs parents ce que ceux là supposaient à propos d'eux? c'est-à-dire des gentils bébés sans penchants agressifs, et bien sur la fraicheur de vivre et gna-gna. En tout cas, c'est ce que mon esprit tordu était en train de m'inspirer, tandis que je trépignais de rage d'etre exclue de la joie qui semblait avoir gangné tout le monde. mais mon calvaire touchait déjà à sa fin, et le film concluait sur un happy-end , c'était la dernière séance..c'était la dernière séquence..